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14 septembre 2017 4 14 /09 /septembre /2017 18:14

 

 

 

 

Texte de Maxime Egger

 

 

 

 

Ce voyage, si riche et bouleversant que je n’ai toujours pas fini de digérer, fut un temps de l’éveil. L’un des moments capitaux eut lieu dans le désert de Thar (Rajasthan).

 

 

Le corps limé et l’âme polie par la route, j’étais descendu au petit matin au bord d’un étang dans lequel se mirait un temple. Là, dans le silence et la solitude de l’aube, dans cette transparence cristalline de l’eau et de l’air, j’ai été soudain comme submergé par une force de paix, de plénitude, de lumière. Les larmes, abondantes, coulaient sans raison. Entre le monde et moi, tout soudain était communion, amour, harmonie.

 

 

 

Cette expérience était-elle une illusion – je me méfie plutôt des états mystico-extatiques – ou une manifestation de la Gloire divine qui irradie en permanence les êtres et les choses ? Je ne sais pas et je préfère ne pas me prononcer. Peu importe d’ailleurs. L’essentiel – ce dont je suis sûr – c’est qu’après rien n’était plus comme avant. Mon cœur avait été touché, une autre dimension de la conscience s’était ouverte en moi.

 

 

 

Oui, il y a au plus profond de l’être et du monde une force, un Être, une Présence infinie, au-delà du temps et de l’espace, qui transcende le réel et qui le fonde. Oui, l’homme est un mélange de finitude et d’infini, de temporel et d’éternel.

 

 

A ce moment-là, cet Être, ce Tout-Autre était encore impersonnel.

 

 

Il n’avait ni nom, ni visage.

 

 

 

Je n’osais pas encore l’appeler Dieu.

 

 

Mais il était.

 

 

http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com/2016/05/une-presence-infinie.html#more

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 20:35

 

 

 

Page originale traduite par Christine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la vie, il y a des jours où il semble que tout va dans sa propre direction, que cela nous plaise ou non. Ce qui est planifié va de travers et des choses inattendues se produisent.

 

 

Notre illusion de contrôle peut rendre de tels moments

frustrant.

 

 

 

Mais quand nous nous rendons compte que c'est la vie elle-même qui est au contrôle, il est facile de se laisser aller et de suivre le courant.

 

 

J'ai eu récemment une telle une journée. C'est comme si la vie me tirait dans tous les sens, sauf celui dans lequel je pensais me diriger. Au début, je fus prise par la frustration et me mis à le combattre. Je me souvins alors que ce n'est pas moi qui suis au contrôle de tout cela. Je fus alors en mesure de lâcher prise et de suivre le flux. Aucune résistance. Cela s'est avéré être une journée passionnante, inattendue et incroyablement pleine, malgré le fait que rien de tout cela n'était ce que j'avais prévu.

 

 

Au lieu d'être en colère car rien ne "va dans mon sens", je fus incroyablement reconnaissante de ce rappel à lâcher prise et à suivre le courant.

 

 

Aujourd'hui, rappelez-vous de laisser aller. Allez avec tout ce qui se passe, sans essayer de le contrôler. Vous pouvez juste être incroyablement surpris, et éprouver une joie reconnaissante.

 

 

 

http://du-tout-et-du-rien.blogspot.ca/2016/05/le-courant.html#more

 

 

 

 

 

 

 

La méditation

 

 Tout méditant peut influer sur le cours de son

« chemin de vie ».

 

Par l’orientation mentale qu’il donne à ses pensées. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diffusion Rosicrucienne

 

 

 

 

 

 

 

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 22:23

 

 

 

Scott Kiloby

 

Page originale traduite par Christine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Votre expérience actuelle peut être décomposée en deux aspects apparents: la conscience et la pensée. La conscience est votre nature essentielle. C'est un espace éveillé grand ouvert, vide, paisible, aimant, intelligent qui est inséparable de ce moment.

 

 

 

Les pensées sont des images temporaires qui vont et viennent dans une succession sans fin. La pensée est habituellement une certaine interprétation dualiste sur la façon dont le passé est incomplet, dont ce moment n'est pas assez bon, ou dont le futur détient la réponse.

La conscience s'identifie au courant de pensée, se fixe sur une pensée après l’autre. Cela crée l'illusion de la souffrance et de la recherche. Rechercher la fin de la souffrance et la rechercher en pensant davantage est un piège. Pour la pensée, il n'y a pas de fin. Il n'y a qu'une autre pensée.

 

 

Si vous pouvez voir la futilité de ce cycle auto-entretenu, il devient possible de reconnaître que votre expérience actuelle contient déjà votre nature essentielle qui est conscience. Les pensées vont et viennent simplement dans la conscience. N'essayez pas de les supprimer. Laissez-les aller et venir. Les constater offre la possibilité de voir ce qui se passe réellement. Ce qui constate ces pensées est la conscience elle-même.

 

 

Dans votre expérience actuelle - peu importe où vous êtes ou ce que vous faites- la simple reconnaissance de votre nature essentielle en tant que conscience vous montre le reste, ce que vous cherchiez. En vous posant en tant que conscience, vous voyez que la pensée n’est pas un problème. Elle est seulement une expression - et donc non séparée - de la conscience.

 

 

http://du-tout-et-du-rien.blogspot.ca/2016/05/conscience-et-pensee.html#more

 

 

 

 

 

 

 

 

"Chaque incarnation commence là où nous avons laissé la dernière.

 

 

De même que l'enfance développe en nous la capacité de penser, que nous acquérons certaines inclinations, des goûts ou des dégoûts, un jour, alors que nous apprenons à nous isoler et à méditer, nous éprouvons consciemment l'attitude d'esprit que nous avons eu à la fin de notre dernière incarnation."

 

 

 

 

 

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14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 16:37

 

 

 

 

Jacques Regard

 

Extrait de “Les émotions tout simplement”

 

Publié par Christine

 

 

 

 

 

 

 

Accepter la réalité

 

 

 

A chaque fois que nous disons : “Non ; ce n'est pas vrai ; ce n'est pas possible ; on ne devrait pas voir des choses pareilles ; c'est trop injuste ; si seulement je n'avais pas ceci ; si j'avais cela ; si les choses étaient autrement”, nous sommes dans le refus de ce qui est. Refuser la réalité de ce qui est, c'est refuser de voir les bases à partir desquelles on pourrait faire quelque chose. Cela revient a vouloir construire une maison sans tenir compte de la nature du sol. On ne fait rien de solide en construisant sur du sable.

 

On peut être en désaccord avec certaines réalités. Par exemple il est inadmissible qu'au XXIème  siècle des gens meurent encore de  faim ou dans des guerres interminables.

 

Mais refuser ou nier la réalité de ce qui se passe (ou en rêver une autre) ne changera jamais rien a la situation présente si cela n'est pas suivi par une action concrète.

 

 Refuser la réalité de ce qui se passe ici et maintenant (y compris en nous-mêmes) est la matière première de la souffrance. Pleurer une perte, rêver d'une revanche ou ressasser ses angoisses ne sert a rien d'autre qu'à nous faire davantage souffrir. La souffrance est liée à ce décalage. Plus il y a de différence entre ce qui se passe ici et maintenant et mon désir ou mon refus de le voir autrement, plus la souffrance sera importante.

 

La souffrance est proportionnelle à la différence qui existe entre ce qui est et ce que l'on voudrait que cela soit (ou ne soit pas). Plus il y a de différence entre la réalité extérieure et ce que j'en pense, plus la souffrance est importante. Par contre la sérénité est manifeste dès que l'on est capable de sortir de son monde intérieur (et de ses jugements) pour voir le monde extérieur tel qu'il est. Sortir de son monde intérieur, c'est voir et accepter les choses telles qu'elles sont, aussi bien dans le monde extérieur et réel qui nous environne, que dans nos pensées qui apparaissent sans cesse sur les murs de notre caverne intérieure.

 

Accepter la réalité ne signifie pas se résigner ou subir ce qui se passe. Accepter la réalité de ce qui est, n'est pas une attitude passive. C'est simplement reconnaître que les choses sont comme elles sont. Accepter la réalité c'est être capable de ne pas porter de jugement et de ressentir ce qui se passe en le voyant tel que c'est et non tel que l'on aimerait que ce soit.

 

Accepter la réalité de ce qui est, ne change pas l'avenir, mais cela évite de la souffrance émotionnelle. Quand il n'y a absolument pas de différence entre ce qui est et ce que l'on perçoit, il n'y a plus de place pour la souffrance.

 

L'émotion que l'on peut ressentir pour quelque chose n'a jamais changé ou modifié le cours des évènements. L'inquiétude ne sert absolument a rien et n'empêchera jamais la venue de ce qui doit se produire. 98 % de ce que nous craignons ne se produit jamais, ce qui prouve bien encore une fois que l'inquiétude est inutile. Comme le dit la sagesse populaire : la peur n'éloigne pas le danger mais on peut ajouter avec certitude qu'elle produit de la souffrance.

 

Accepter la réalité de ce qui est, ne signifie pas non plus une absence totale d'émotion. Voir ce qui est, c'est la capacité de partager et de ressentir pleinement ce qui se passe ici et maintenant mais sans rester  collé  dans l'émotion. Quand on accepte ce qui est, on évolue en rythme avec ce qui se passe.

C'est ce qu'on appelle aussi la compassion.

 

http://du-tout-et-du-rien.blogspot.ca/2012/02/accepter-la-realite.html

 

 

 

 

 

 

 

Accepter la réalité

 

 

 

 

La leçon la plus difficile à apprendre:
  Quels sont les ponts qu’il faut traverser et ceux qu’il faut éviter.

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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 22:11

 

 

 

Texte publié

 

par Christine

 

 

 

La Gratitude

 

 

 

Quand la vie nous bouscule, nous avons tendance à rechigner, un peu comme quand nous sommes interpelés alors que nous étions paisiblement en train de rêvasser. Depuis le début de notre voyage, nous avons traversé pas mal de nos paysages intérieurs et nous avons sûrement compris à ce point de notre parcours que si la vie nous bousculait ce n’était pas pour rien. Idem pour celui qui nous tire hors de notre rêverie. Ce n’est d’autant plus “pas pour rien” qu’avec un peu d’attention, nous pouvons facilement prendre conscience d’un phénomène quasi universel: l’être humain se complet dans le confort et a une fâcheuse tendance à s’y enliser.

 

Il est vrai que lorsque nous trouvons une situation confortable même s’il y a plusieurs ombres au tableau, nous aurions tendance à nous dire “après tout ce n’est pas si mal que ça…”

 

Heureusement la vie vient nous bousculer avec ce que nous pourrions appeler “les coups de pied au c.. de l’Univers”. L’Univers agissant alors, un peu comme nos parents quand nous faisions la sourde oreille.

 

Et ces coups de pieds sont là pour nous réveiller.Et ces coups de pieds sont là pour nous réveiller.

 

Bien emmitouflés dans nos croyances, dans nos jeux de rôles, nous pensions avoir pu cacher délicatement sous le tapis ou jeter indélicatement dans un coin de la cave, les petites ombres qui nous dérangeaient, ou qui donnaient au tableau un petit air de guingois. Voilà, la scène est propre en apparence.

 

Mais l’Univers n’est pas dupe car si nous cachons les choses à nos propres yeux et aux yeux des autres, nos vibrations elles, sont inchangées et nous allons malgré tout attirer les situations nécessaires à notre évolution. Elles peuvent apparaître avec douceur une première fois et nous les ignorons, puis, peu à peu, elles vont prendre des allures moins tendres pour en arriver au coup de pied au c.. cité précédemment.

 

C’est alors qu’il nous faut dire merci.

 

Nous nous réveillons.

 

Enlisés dans notre faux confort nous avions cru échapper au travail (un peu de paresse, non?) et nous voilà remis sur pied. Violemment, certes, mais nous l’avons cherché, les annonces précédentes n’ayant pas été prises en compte. Et nous pouvons véritablement remercier ce qui est venu nous réveiller car nos vibrations ont besoin de changer et de s’élever vers notre vrai taux vibratoire celui de notre vrai moi.

 

Avoir cette gratitude-là est tout simplement avoir la gratitude envers la vie, et si nous sommes capables de dire merci à ces moments-là nous pouvons être sûrs que nos remerciements vont déferler à chaque instant de notre vie.

 

Nous ne parlerons même plus d’avoir de la gratitude, nous serons plein de gratitude, riches en gratitude au point que nos merci abreuverons l’Univers et les autres.

 

Il est temps pour chacun de nous de reconnaître à quel point la vie prend soin de nous, à quel point nos parents, même avec leurs difficultés, ont su prendre soin de nous, et à quel point nous pouvons nous aussi prendre soin de nous et des autres.

 

Il est si simple, alors, de dire merci, merci du fond du cœur, pour tout ce que nous recevons à chaque instant, merci.

 

http://du-tout-et-du-rien.blogspot.ca/2011/09/la-gratitude.html

 

 

 

 

 

 

 

La Gratitude
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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 22:18

 

 

 

Texte publié par Christine

 

 

 

 

 

 

 

 

La simplicité

 

 

 

Si vous voulez être libre, si vous voulez devenir un être humain libéré, il est essentiel de commencer à vous intéresser à ce que signifie être simple -terriblement simple, effroyablement simple, scandaleusement simple.

 

Pour beaucoup d'entre nous, la simplicité n'est pas facile à comprendre. En regard de ce que signifie être un être humain, la notion de simplicité constitue un concept qui nous est totalement étranger —étranger, non seulement intellectuellement, mais également dans notre expérience. Pour beaucoup d'entre nous, la simplicité n'a rien d'attirant —en règle générale, c'est même exactement le contraire qui nous attire. Pourtant, c'est dans la simplicité que réside notre salut. Et si nous voulons être libre, si nous voulons vraiment devenir un être humain sain, il est essentiel de considérer profondément ce que signifie être simple.

 

Passer de la servitude à la libération, c'est passer de la complexité à la simplicité. Et ce mouvement, ce passage de la complexité à la simplicité, finira par exiger de nous de renoncer à tout ce qui est faux, vicié et factice. Il exigera que nous soyons disposé à transcender tout ce qui est superficiel et hors de propos. Car d'un point de vue profondément spirituel, pratiquement tout ce qui nous intéresse et nous préoccupe finira par se révéler complètement hors de propos, dénué de toute importance et une totale perte de temps.

 

Si nous voulons devenir simples, il nous faut atteindre ce stade où nous ne désirons plus un grand nombre de choses, comme la plupart d'entre nous, mais une seule chose. C'est aussi simple que cela. Si nous voulons être libre, si nous voulons pouvoir connaître le vécu d'un être humain libéré, il suffit de cesser de désirer un grand nombre de choses, pour ne plus en désirer qu'une seule.

 

Si nous aspirons seulement à une chose, la Libération, et à rien d'autre, notre vision se fait claire et distincte et notre attention devient focalisée. Pourquoi ? Parce que nous ne voulons qu'une seule chose. Il est difficile d'éprouver de la confusion lorsqu'on ne veut qu'une seule chose —alors qu'il est facile de ne plus savoir où on en est lorsqu'on en désire beaucoup. Mais si nous ne voulons qu'une seule chose, et que cela ne change jamais, à aucun instant et sous aucun prétexte, nous découvrirons une inimaginable clarté d'être. Nous serons libéré de la confusion de base car notre attention sera toujours focalisée sur la Libération, et elle seule.Si nous aspirons seulement à une chose, la Libération, et à rien d'autre, notre vision se fait claire et distincte et notre attention devient focalisée. Pourquoi ? Parce que nous ne voulons qu'une seule chose. Il est difficile d'éprouver de la confusion lorsqu'on ne veut qu'une seule chose —alors qu'il est facile de ne plus savoir où on en est lorsqu'on en désire beaucoup. Mais si nous ne voulons qu'une seule chose, et que cela ne change jamais, à aucun instant et sous aucun prétexte, nous découvrirons une inimaginable clarté d'être. Nous serons libéré de la confusion de base car notre attention sera toujours focalisée sur la Libération, et elle seule.

 

Pour qui aspire sincèrement à se libérer dans cette vie, la simplicité inhérente au fait de ne désirer que la Libération, et rien d'autre, est très attirante. Pour cet individu, la seule pensée de vouloir être libre, la conviction que rien d'autre ne compte, est, en elle-même et par elle-même, profondément libératrice. Vouloir seulement être libre —et disposé à exclure tout le reste de notre attention— libère du monde. Vouloir plus que tout être libre affranchit du mental et du temps. Vraiment. Cela libère non seulement du fardeau sans fin que constituent de si nombreux choix, mais également de l'attirance souvent irrépressible envers ce qui est faux, vicié et factice.

 

Si donc nous voulons plus que tout être libre, nous devenons très simples. Si la Libération est la seule chose qui importe pour nous et si nous sommes prêts, pour y parvenir, à agir de manière à ne pas succomber à la tentation de croire qu'il pourrait exister quoi que ce soit d'autre de plus important, nous devenons vraiment très simples. Aux yeux de ceux qui sont très enracinés dans ce monde, qui n'ont aucun sens de la dimension spirituelle de la vie, nous apparaîtrons peut-être comme quelqu'un d'effroyablement, d'intolérablement simple.

 

http://du-tout-et-du-rien.blogspot.ca/2011/09/la-simplicite.html

 

 

 

 

 

 

La simplicité
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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 22:01

 

 

 

 

 

 

Texte de Claudette Vidal

 

 

 

 

 

 

La nudité de l’être

 

 

 

 

 

 

Les êtres humains aspirent naturellement au bonheur. La majorité tente d’y accéder en ajoutant toutes sortes de choses : connaissances, idées, expériences, argent, satisfaction de désirs, etc. Le bonheur et la joie profonde se trouvent à la Source, dans l’Être. Ceux qui y ont accédé disent que le chemin qui y mène est un chemin de renoncement. Il s’agit de soustraire bien plus que d’ajouter. Quand toutes les couches ont été enlevées, la radieuse beauté de l’Être se dévoile et la joie jaillit spontanément.

 

HONORER CE QUI EST, EST LA SEULE SPIRITUALITÉ.

 

La société nous invite constamment à « faire » davantage pour « avoir » plus. Tant de gens se retrouvent dans une course effrénée contre la montre. Le but de cette course ? Avoir. Avoir des émotions, de la considération, des idées bien arrêtées sur une multitude de sujets, de l’amour, des relations, de l’argent, du sexe, du plaisir, etc.

 

Au fil du temps, les gens accumulent des biens, mais aussi des souvenirs remplis d’émotions. Leur passé devient de plus en plus consistant, lourd. Pour échapper à la partie souffrante de leur passé, ils se projettent dans le futur, là où tous les rêves sont permis. Le futur est un refuge qui permet de s’échapper du ressenti de l’instant. Faites dès maintenant l’expérience du moment présent. Arrêtez de lire, ne pensez pas et ressentez ce qui se passe en vous. Si vous y êtes vraiment en train de ressentir, vous voyez que le futur n’existe pas. Il commencera à exister lorsque vous allez le créer avec votre mental.

 

Pouvez-vous rester ici et maintenant et accueillir ce qui est ?

 

L’accueil inconditionnel de ce qui est vous rapproche de la vérité de qui vous êtes. L’avoir vous en éloigne. Se détacher de ses croyances, émotions et identités aboutit au cœur de soi, Être. Être est nu, vide et éternellement immaculé. Vous êtes inévitablement attiré par le vide. C’est votre nature véritable. Ce vide est l’ennemi juré de petit « moi » qui crains de disparaître dans ce vide. Et il a bien raison. Le vide dont il a peur est le vide qu’il imagine, c’est le vide mental. Lorsqu’il accepte de donner sa vie, de se lâcher, il renaît dans l’amour. Le vide de l’Être n’est pas dangereux, c’est un vide plein de vie et de promesses. Le vide de l’Être est plein et vivant ; c’est la potentialité de toutes choses.

 

C’est parce qu’au départ il y a le vide que nous pouvons créer. Il faut une pièce vide pour mettre les meubles qui me plaisent et dont j’aurai besoin. Si la pièce est déjà remplie, c’est impossible d’y ajouter quoique ce soit et d’y vivre.

 

Regardez votre cœur, il n’y a rien dedans. C’est pour cela qu’il peut aimer. Votre cœur est un espace vide et aimant qui peut accueillir toutes choses. Si votre cœur est rempli de tristesse ou d’enthousiasme, comment pourra-t-il accueillir la beauté d’un coucher de soleil ou le sourire d’un enfant. Pour accueillir, il faut un espace vierge, le plus vierge possible.

 

Les trois caractéristiques de l’être sont : la vacuité (le vide), le silence et l’immobilité.

 

Voulez-vous vivre dans la plénitude du moment présent ?

 

Si oui, vous devrez cesser d’accumuler des connaissances et commencer à voir en direct ce qui est. Je parle de voir sans préjugés et sans croyances, de voir sans juger, ni condamner, sans aimer ni détester. Simplement accueillir ce qui est, tel que ça se présente. C’est cela le véritable amour, accueillir sans volonté que ça disparaisse ou se transforme. Être avec quelque chose et rester avec, tout simplement. À partir de Être, se dévoile un accueil inconditionnel. L’ego essaie d’accueillir, mais ce n’est pas possible car il juge ou veut toujours quelque chose.

 

Vous doutez de pouvoir accueillir inconditionnellement ? Rappelez-vous que votre nature est « Être », c’est-à-dire vacuité, silence et immobilité. Vous n’avez rien à faire pour acquérir cela, c’est déjà là. C’est là depuis toujours. Il est possible que vous croyiez le contraire… Vous pouvez changer une croyance, mais pas votre nature véritable.

 

En vous libérant de vos vielles peaux, vous vivez dans la nudité de l’Être. Vivre dans la nudité de l’être c’est vivre sans filet, sans protection. C’est là que vous êtes vrai. C’est dans la nudité de l’Être que se trouvent la plénitude du moment présent, le bonheur éternel.ve la plénitude du moment présent, le bonheur éternel.

 

http://du-tout-et-du-rien.blogspot.ca/2012/11/la-nudite-de-letre.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nudité de l’être
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