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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 09:05

Trois idéaux ont éclairé ma route et m'ont souvent redonné le courage d'affronter la vie avec optimisme :

la bonté, la beauté et la vérité.


A propos des maîtres

A propos des maîtres

Dans le monde “profane”, le mot «maître» est utilisé pour qualifier une personne qui, d’un point de vue humain, a atteint la maîtrise de la profession, de l’art, de la discipline ou de l’activité qu’elle exerce. En parlant d’une telle personne, on en vient parfois, généralement en termes d’éloge, à dire qu’elle est un maître en architecture, en littérature, en sculpture, en peinture, etc. Il en est de même de certains sportifs de très haut niveau, dont la technique, la gestuelle et la manière de faire sont quasiment parfaites. Quel que soit le domaine concerné, ceux et celles qui méritent un tel qualificatif donnent le sentiment qu’ils ont atteint le summum bonum de leur discipline et ne peuvent plus progresser.

 

 

Jadis, on parlait couramment du maître ou de la maîtresse d’école, lesquels faisaient office d’instituteur ou d’institutrice en école primaire. À travers ce terme, on entendait, d’une part qu’il ou elle exerçait une autorité sur ses élèves, et d’autre part qu’il ou elle maîtrisait le savoir qu’il ou elle leur transmettait. Pour rester dans le domaine de l’enseignement, la maîtrise est également le diplôme que l’on obtient en fin de cursus scolaire (généralement quatre ans après le bac) et qui atteste d’un haut niveau d’étude dans un domaine particulier du savoir : littérature, histoire, géographie, anglais, mathématiques, sciences physiques, etc.

 

 

Comme vous le savez, certaines professions intègrent la notion de maître dans le vocabulaire courant. C’est ainsi qu’il arrive fréquemment de s’adresser à un avocat, un huissier ou un notaire en lui disant : «maître». L’une des explications à ce qualificatif consiste à dire que c’est parce que les personnes concernées sont censées avoir une maîtrise en droit. On peut penser également que c’est parce qu’elles maîtrisent les lois qui régissent tel ou tel domaine de la société et font preuve de sagesse dans l’exercice de leur ministère. Est-ce vraiment le cas ? À chacun sa réponse.

 

 

La notion de maître est présente également dans le domaine de l’ésotérisme, du mysticisme et de la spiritualité. Dans ce cas, la personne que l’on gratifie de ce titre possède une connaissance très approfondie de la voie ésotérique, mystique ou spirituelle qu’elle suit, souvent depuis de nombreuses années. Mieux encore, elle est censée maîtriser ce que la nature humaine compte de faiblesses et de défauts, au point de n’exprimer que des vertus à travers ses jugements et son comportement. En un mot, elle est supposée être parfaite et avoir atteint l’état de sagesse, tel que nous le concevons sur le plan humain.

 

 

La question qui se pose est de savoir s’il existe ou non des maîtres, au sens que je viens de définir. Sans aller jusqu’à dire que des hommes et des femmes ayant atteint la perfection vivent parmi nous, je pense qu’il y a effectivement des êtres d’exception ayant acquis un niveau de sagesse très appréciable. Naturellement, ils sont peu nombreux et, «humilité oblige», ne se font pas connaître en tant que tels. Et contrairement à ce que pensent certains mystiques, il ne faut pas nécessairement les chercher dans les monastères et autres lieux retirés, accessibles uniquement aux Initiés. Heureusement pour l’humanité, ils vivent au contact du monde, parfois dans des domaines et des secteurs qui n’ont a priori aucun lien avec l’ésotérisme, le mysticisme et la spiritualité…

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-des-maitres/

 

 

 

A propos des maîtres
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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 09:21

A propos du rire

 

 

 

Des études scientifiques relativement récentes ont montré que le rire produit des effets très positifs sur la santé physique et mentale. Elles ont mis également en évidence que dans les sociétés modernes, les gens rient de moins en moins au quotidien et sont de plus en plus stressés, angoissés et tristes. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer leurs visages quand on les croise dans la rue. La plupart sont, au mieux impassibles, au pire empreints de tristesse. C’est là l’un des effets produits par la vie “moderne”, avec son lot de problèmes, de préoccupations et de soucis divers.

 


S’il paraît évident que de nombreuses personnes n’ont pas «le cœur à rire» dans leur vie quotidienne, ils ont pourtant un besoin vital de le faire, d’où le succès des films comiques et des spectacles humoristiques. Mais après avoir plus ou moins ri sur une durée d’une à deux heures, elles retournent chez elles, replongent dans leurs pensées et renouent, sinon avec la tristesse, du moins avec l’absence de joie de vivre. La déficience en rire est telle que des associations se sont créées pour permettre à ceux et celles qui le souhaitent de rire “artificiellement” sous la conduite d’un coach.

 


La question qui se pose est donc de savoir pourquoi tant de personnes sont tristes. La raison la plus évidente qui vient à l’esprit est de dire que c’est parce qu’elles sont de plus en plus préoccupées par la crainte de perdre leur emploi, de voir leurs enfants échouer dans leurs études, de ne plus subvenir aux besoins de leur famille, etc., sans oublier la situation préoccupante du monde, à laquelle toute personne suffisamment intelligente ne peut rester insensible. De toute évidence, l’humanité est plongée dans un climat éprouvant et anxiogène qui affecte même les plus optimistes, d’autant que les médias l’entretiennent en boucle aux quatre coins du monde.

 


Pour redonner le sourire aux gens, il faut donc commencer par changer le climat de morosité qui règne depuis trop longtemps dans la société. Or, les médias, précisément, pourraient y contribuer efficacement s’ils positivaient l’information au lieu de toujours mettre en exergue les mauvaises nouvelles et ce qu’il y a de plus sombre dans la nature humaine. Chaque jour, des hommes et des femmes de toutes conditions accomplissent des choses remarquables, font preuve de qualités exceptionnelles, mettent en œuvre des projets constructifs et portent des espérances nouvelles. Si les journaux, les radios et les télévisions s’en faisaient régulièrement l’écho, sans oublier Internet, l’optimisme et la joie de vivre reviendraient, avec tout ce qui en résulte de positif dans les comportements individuels et collectifs.

 


Indépendamment des remarques précédentes, j’ai le sentiment également que la plupart des adultes ont perdu leur âme d’enfant, au sens “enfantin”, mais également spirituel de l’expression. Beaucoup ne savent plus s’émerveiller des choses les plus simples de la vie. Or, comme l’a dit en son temps Albert Einstein : «Quiconque a perdu le sens de l’émerveillement est comme s’il était mort». Par ailleurs, il faut veiller à ne pas se prendre trop au sérieux et à cultiver l’humour, notamment celui qui consiste à rire de soi-même. Adeptes de la «joie de vivre», c’est ce à quoi s’emploient la plupart des Rose-Croix…

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-du-rire/

 

 

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 09:38

A propos de l’indignation

 

 

 

Depuis quelque temps, il est courant de s’indigner et de se dire indigné. Il est vrai qu’il y a des situations indignes, au sens qu’elles portent atteinte à la dignité de l’homme, c’est-à-dire au respect qui est dû à tout être humain et tout citoyen : ne pas manger à sa faim, ne pas avoir de logement, ne pas disposer d’un minimum de ressources financières pour vivre correctement, ne pas avoir de travail, ne pas avoir accès aux soins médicaux dont on a besoin, subir la violence d’une minorité, etc., sont autant de faits qui suscitent, à juste titre, l’indignation.

 

 

Si l’indignation fait autant d’adeptes depuis que les média en ont fait un courant de pensée, c’est parce que de plus en plus d’individus se sentent concernés. Dans les sociétés modernes, les citoyens ne comprennent pas qu’il y ait autant de précarité et de pauvreté à une époque où les masses monétaires n’ont jamais été aussi importantes sur un plan international. Par ailleurs, ils n’acceptent pas les disparités quasi indécentes entre les plus démunis et les plus nantis, que ce soit à l’intérieur d’un même pays ou d’un pays à l’autre.

 

 

Si je comprends l’engouement que suscite l’indignation, je m’interroge néanmoins sur sa véritable nature. Est-elle basée sur l’empathie envers les plus démunis et les plus touchés par la crise socio-économique qui sévit dans de nombreux pays, ou est-elle fédérée par le fait que de plus en plus de personnes craignent à titre individuel de connaître la précarité ou la pauvreté ? Dans le premier cas, elle s’apparente à un élan humaniste et traduit un souci de l’autre. Dans le second, elle est, contrairement aux apparences, une réaction individualiste visant à défendre des intérêts personnels.

 

 

Est-il utile de s’indigner collectivement ? De mon point de vue, cela ne peut l’être que s’il y a parallèlement une remise en cause individuelle. Or, l’indignation, même lorsqu’elle est fondée, se limite le plus souvent à dénoncer ce que l’on juge inconvenant ou inacceptable chez les autres, et d’une manière générale dans le fonctionnement de la société. C’est ainsi que la plupart de ceux qui s’indignent ne se remettent pas en cause eux-mêmes, alors qu’ils ont peut-être une part de responsabilité dans la situation qu’ils dénoncent.

 

 

Comme nombre de Rose-Croix, je pense qu’avant de s’indigner à propos de telle ou telle chose concernant les disfonctionnements de la société, les injustices et les inégalités qu’elle génère, la violence qui la gangrène, etc., chacun devrait s’interroger sur sa façon de penser, de parler et d’agir, en un mot sur sa manière de vivre, et se demander s’il n’est pas coresponsable de ce qui l’indigne. Penser que seuls ceux qui nous gouvernent et nous dirigent sont à l’origine de la crise qui ébranle la plupart des pays du monde est une erreur. À des degrés divers, la majorité des individus ont une part de responsabilité directe ou indirecte dans la situation actuelle du monde.

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-lindignation/

 

 

 

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 09:32

A propos de l’espoir

 

 

 

 

Chacun connaît l’adage «l’espoir fait vivre». Cela est vrai depuis toujours. À l’aube de la préhistoire, lorsque l’homme primitif devait braver les éléments pour survivre, se protéger des prédateurs, risquer sa vie pour se nourrir, etc., il ne fait aucun doute qu’il puisait sa volonté de vivre, certes dans l’instinct de survie, mais également dans l’espoir de trouver de la nourriture, d’échapper aux dangers qui le guettaient, de conserver ses proches autour de lui… À cette époque lointaine, son «espérance de vie» était très brève, à tel point que chaque jour passé était en quelque sorte une victoire sur la mort.

 


Les millénaires et les siècles ont passé, mais pour des centaines de millions de personnes à travers le monde, les conditions de vie sont telles que l’espoir demeure le fondement de leur survie. Lorsque l’on ne mange pas à sa faim, lorsque l’accès à l’eau potable est un combat de chaque jour, lorsque l’on n’a pas de logement, lorsque l’on manque du minimum de confort matériel, etc., qu’espérer d’autre, si ce n’est améliorer sa condition ? C’est là un terrible constat, car nous ne sommes pas sur terre pour survivre, mais pour vivre pleinement.

 


Qu’en est-il de ceux et de celles qui ne manquent de rien sur le plan matériel ? De toute évidence, eux aussi espèrent certaines choses : que leur situation ne se dégrade pas ou même s’améliore encore, qu’ils restent en bonne santé ou guérissent s’ils sont malades, qu’ils conservent leur travail ou en trouvent un s’ils n’en ont pas, qu’ils rencontrent l’“âme-sœur” si ce n’est déjà fait, qu’ils aillent un jour dans tel ou tel pays qu’ils aimeraient connaître, etc. Dans son application courante, l’espoir est donc une projection vers un avenir meilleur, heureux, positif, constructif, etc. Il porte en lui ce que chacun souhaite pour son bonheur, tel qu’il le conçoit.

 


Mais l’espoir devrait transcender le bonheur de chacun et intégrer celui des autres. C’est ainsi que tous les êtres humains devraient espérer de belles et de bonnes choses pour leurs proches, leurs voisins, leurs collègues de travail, leur ville, leur pays, et l’humanité dans son ensemble. Vu sous cet angle, il est un acte de générosité et constitue en lui-même une vertu. Vous noterez d’ailleurs que l’espérance est considérée comme telle, non  seulement dans le Christianisme (où elle fait partie des vertus théologales), mais également dans la plupart des religions. Cela veut dire que l’espoir, dans ce qu’il a de plus humaniste, est à la fois une qualité, une fonction et une impulsion spirituelles.

 


Les remarques précédentes laissent entrevoir le lien qui existe entre l’espoir et la foi. En effet, quiconque croit en Dieu espère, sinon Le contacter ou Le connaître durant sa vie ou après la mort, du moins bénéficier de Son soutien, de Son aide, de Sa protection, etc. Quant aux athées, la plupart d’entre eux ont foi en l’homme et espèrent en lui. Aussi, gageons que les espoirs des uns et des autres s’unissent un jour en une même espérance : celle de voir tous les êtres humains vivre heureux et en paix.

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-lespoir/

 

 

 

 

 

 


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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 12:33

A propos des chakras

 


 

Avec l’émergence du “new âge” dans les années 70-80, il est devenu relativement courant d’entendre parler des « chakras ». De nombreux livres ont été écrits sur le sujet, certains bien documentés et sérieux, d’autres (la majorité) fantaisistes et mensongers. Parallèlement, des personnes se sont octroyées l’aptitude à “ouvrir les chakras” des autres, afin, selon leurs dires, de développer en eux des pouvoirs latents. Il faut préciser que cette façon de faire n’existe qu’en Occident, alors que la notion de chakras est propre à la tradition orientale.

 


À propos de l’Orient, il faut savoir qu’en Inde, au Tibet, au Népal et autres pays où l’Hindouisme et le Bouddhisme prévalent depuis des siècles, les gurûs (authentiques) qui y résident ne s’emploient jamais à “ouvrir” les chakras de leurs disciples ni à “activer” leur kundalini. Tout au plus, ils leur proposent de les stimuler eux-mêmes au moyen d’exercices qu’ils doivent pratiquer seuls, chez eux, à leur rythme. Dès lors, on peut s’interroger sur les intentions et les motivations réelles des “chakrateurs” occidentaux.

 


Il est vrai que tout être humain possède des chakras. Mais contrairement à ce qui est dit à leur sujet dans la plupart des livres publiés en Occident, aucune autre personne extérieure à nous ne peut nous les “ouvrir”. C’est à chacun de les stimuler lui-même, en utilisant dans ce but les techniques les plus traditionnelles. À titre d’analogie, le meilleur des professeurs ne peut développer la mémoire de ses élèves ; c’est à eux de le faire par un travail personnel. Par ailleurs, “l’ouverture” des chakras ne confère pas de pouvoirs paranormaux, comme certains le prétendent. Elle permet uniquement de stimuler les énergies vitales du corps et de contribuer ainsi au maintien d’une bonne santé.

 


Comme les Rose-Croix le savent, nous possédons effectivement des centres (psychiques) dont l’éveil permet d’acquérir des facultés dites paranormales ou extra-sensorielles, telle, par exemple, l’aptitude à percevoir l’aura qui entoure tout être humain. Certains de ces centres coïncident avec des chakras ; d’autres non, d’où les confusions qui existent dans ce domaine. Mais là aussi, c’est à chacun de les éveiller par lui-même, car nul autre ne peut le faire à notre place. Précisons également que cela nécessite du temps et une pratique régulière. Pour reprendre l’analogie précédente, il faut plusieurs années pour acquérir une bonne mémoire, mais aussi une bonne concentration, une bonne visualisation, etc.

 


Pour en revenir aux chakras, il me semble également important de préciser que leur éveil n’a pas d’incidence sur le plan spirituel. Pour être plus précis, il ne contribue pas à rendre quelqu’un plus évolué spirituellement et ne peut faire de lui un maître, un sage. Comme je l’ai dit précédemment, ce sont des centres (des «roues») qui ont essentiellement pour fonction de faire circuler dans tout notre corps les énergies vitales qui lui sont propres et dont notre santé dépend sur le plan physique.

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-des-chakras/

 

 

 

 


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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 09:37

Appel des Rose-Croix à la tolérance

 


 

 

Comme chacun peut le constater, l’humanité va mal et se déchire dans des divisions de tous ordres. Outre la crise financière, économique et sociale à laquelle elle est confrontée depuis plusieurs années, elle est en proie à nombre de tensions, de conflits et de guerres dont la plupart ont leur origine dans une faiblesse majeure de la nature humaine : l’intolérance. Cela laisse supposer que si la majorité des êtres humains faisaient preuve de tolérance dans leurs jugements et dans leur comportement, le monde irait beaucoup mieux et s’en trouverait considérablement apaisé, ce que chacun devrait souhaiter.

 


 

Mais qu’est-ce que la tolérance ? D’une manière générale, c’est l’aptitude à respecter les idées qui sont différentes des nôtres et même qui s’y opposent, et ce, dans tous les domaines : religieux, politique, culturel, artistique, etc. Je pense que le meilleur moyen de nous montrer tolérants dans la vie courante est de reconnaître que nous sommes imparfaits, que nous ne savons pas tout, et que nous sommes sujets à l’erreur. Cela n’est pas facile, car nous avons tous un ego, et celui-ci, en raison même de sa nature, nous incite généralement à croire que nous sommes, sinon parfaits, du moins bien meilleurs que nous ne le sommes. C’est également sous son influence que nous avons tendance à considérer que nous avons raison de penser, de dire et de faire ce que nous pensons, disons et faisons en telle ou telle circonstance.

 


L’un des domaines où l’intolérance crée le plus de dommages est la religion. Combien de crimes et de guerres a-t-elle générés au cours de l’Histoire ? Combien de divisions, de disputes et de fâcheries a-t-elle causées dans les familles ou entre amis ? Et malheureusement, il en est toujours ainsi. Pourtant, aucune religion n’a le monopole de la Foi, et aucune ne connaît la Vérité. Si Moïse, Bouddha, Jésus, Mahomet et autres messies ou prophètes du passé revenaient sur Terre, il ne fait aucun doute qu’ils condamneraient toutes les formes d’intégrisme et de fanatisme auxquels les religions, qui sont respectables en elles-mêmes, ont donné naissance au cours des âges. Et si Dieu existe, au sens qu’elles Lui donnent à travers leur credo respectif, Il est le même pour tous. Dès lors, comment penser qu’Il puisse soutenir ou cautionner la malveillance, la rancœur et la haine ?

 


S’il est essentiel que les dirigeants et les fidèles de toutes les religions se montrent tolérants les uns envers les autres et se considèrent mutuellement comme des croyants plutôt que comme des fidèles de tel ou tel culte, il faut également qu’ils respectent tous ceux qui ne croient pas en Dieu et ne mènent aucune quête religieuse ou spirituelle. Inversement, ces derniers doivent comprendre et admettre que l’on puisse être croyant et puiser dans la Foi, sinon une raison de vivre, du moins un idéal de vie. Malheureusement, comme c’est le cas de la religiosité, l’athéisme génère parfois des comportements intégristes, notamment lorsqu’il est militant et qu’il dévoie la laïcité à des fins laïcistes.

 


La politique est également un domaine où règne l’intolérance, avec tout ce qui en résulte en termes de tensions, de divisions, d’oppositions, de rivalités, etc., non seulement entre les citoyens d’un même pays, mais également entre les nations. Si tel est le cas, c’est parce que chacun projette en elle son vécu, ses pulsions, ses frustrations, ses convictions, ses aspirations, ses angoisses, etc. Mais là encore, aucun parti ni aucun système, aussi démocratique soit-il, ne détient la Vérité à l’exclusion des autres, d’où la nécessité de dialoguer, d’échanger et de puiser dans des points de vue différents une opportunité de remettre les nôtres en cause. En cela, le sectarisme politique est tout aussi destructeur que le sectarisme religieux, notamment lorsqu’il se confond avec le pouvoir.

 


Dans tous les pays, la plupart des gens aspirent à la paix, car ils savent, au plus profond d’eux-mêmes, qu’elle est indissociable du bien-être et du bonheur qu’ils recherchent. Mais celle-ci correspond à un état idéal qui ne peut être atteint que si chacun exprime le meilleur de lui-même, c’est-à-dire manifeste autant que possible les qualités les plus positives dont l’être humain est capable. La tolérance est l’une des plus importantes, ce qui fit dire à Nicolas Roerich (1874-1947), peintre et écrivain rosicrucien de renommée internationale, promoteur d’une «culture de la paix»:«Nous pouvons être de véritables coopérateurs de l’Évolution. En cela, la connaissance véritable est basée sur la tolérance réelle ; de la tolérance réelle vient la compréhension absolue ; de la compréhension absolue naît l’enthousiasme pour la paix, qui éclaire et purifie».

 


Naturellement, il n’y a pas que dans les domaines de la religion et de la politique qu’il faut s’employer à être tolérant. Chaque jour, nous sommes amenés à discuter avec d’autres personnes sur des sujets divers, que ce soit dans le cadre de notre vie familiale, de notre activité professionnelle, de nos relations sociales et amicales, etc. Au cours de ces discussions, des idées, des opinions et des avis différents et même opposés sont nécessairement émis. C’est précisément en de telles circonstances que nous devons savoir faire preuve d’ouverture d’esprit et de tolérance. Cela implique d’échanger avec nos interlocuteurs, sans vouloir absolument les convaincre que nous avons raison ou, ce qui revient au même, qu’ils ont tort. Et si nous sommes en désaccord avec eux, sachons leur expliquer pourquoi, calmement et sans agressivité.

 


Une remarque s’impose néanmoins : la tolérance ne consiste pas à tout tolérer. En effet, il y a des situations, des attitudes, des comportements, des propos, etc., qui sont intolérables. D’une manière générale, il en est ainsi de tout ce qui porte atteinte à la personne humaine et à la nature. L’accepter ou s’y résoudre ne relève pas de la sagesse, mais de la faiblesse, voire de la lâcheté. À titre d’exemples, le racisme comme la xénophobie ne doivent pas être tolérés, pas plus que l’esclavage et la tyrannie. Il en est de même des mauvais traitements infligés aux animaux et des ravages causés à l’environnement. Être tolérant, ce n’est donc pas être laxiste, permissif ou libertaire. Ceci doit vous sembler évident ; il est donc inutile d’insister davantage sur ce point.

 


L’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, connu pour sa contribution à la culture et à la paix entre les peuples, a toujours eu pour devise : « La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance ». En application de cette devise, il compte parmi ses membres des Chrétiens, des Juifs, des Musulmans, des Bouddhistes, des Hindouistes, etc., mais aussi des personnes qui ne suivent aucune religion particulière. De même, les Rosicruciens diffèrent par leurs opinions politiques, qui sont parfois opposées, sans que cela ne pose problème entre eux. S’il en est ainsi, c’est précisément parce qu’ils respectent le droit à la différence et s’évertuent à être tolérants les uns envers les autres. Ce qui est possible au sein d’une fraternité comme l’A.M.O.R.C. doit l’être également au niveau de l’humanité. Il s’agit essentiellement d’une question de volonté individuelle et collective.

 


Nous savons tous que notre planète est devenue un seul pays, et il paraît évident que les êtres humains sont appelés de plus en plus à se mêler, pour ne pas dire à se mélanger. Il s’agit d’un processus naturel qui s’inscrit dans l’évolution de l’humanité. Sous l’effet de ce processus, qui s’est accentué au cours des dernières décennies et qui ira en s’intensifiant, les races, les nationalités, les cultures, les religions, les partis politiques, etc., vont devoir coexister et même coopérer dans l’intérêt de tous et de chacun. Si nous voulons que cette coopération se fasse harmonieusement et paisiblement, nous devons la placer sous les auspices de la tolérance et cultiver en nous le désir de nous comporter véritablement comme des citoyens du monde.

 


Certes, ces quelques réflexions n’ont rien d’original en elles-mêmes, mais si vous les partagez et si vous souhaitez les soutenir, je vous invite à souscrire à cet «Appel à la Tolérance» en vous engageant personnellement, vis-à-vis de vous-même, à faire tout votre possible pour vous montrer tolérant(e) dans vos relations avec autrui. Dans ce cas, inscrivez vos nom et prénom sur ce blog, dans la rubrique concernée, ainsi que la ville et le pays où vous résidez si vous n’y voyez pas d’inconvénients. Le nécessaire sera fait pour que vous figuriez sur la liste des signataires. Naturellement, vous pouvez proposer à des personnes de votre connaissance de le faire également. Ensemble, nous manifesterons ainsi notre volonté d’œuvrer à l’avènement d’un monde où la tolérance n’aura d’égal que le désir d’instaurer l’unité dans la diversité, prélude à l’émergence d’une nouvelle humanité.

 


Dans les liens qui nous unissent au-delà de nos différences, recevez mes meilleures pensées.

 

Fraternellement.

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

http://www.blog-rose-croix.fr/appel-a-la-tolerance/#more-55

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 09:26

Appel des Rose-Croix à la non-violence

 

 

 

À tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté

 

Comme chacun sait, nous vivons dans une société de plus en plus violente, et le nombre d’assassinats, de crimes et d’agressions en tous genres ne cesse d’augmenter, avec son lot de victimes et de familles meurtries. Pris dans la tourmente, les écoles, les collèges, les lycées, les facultés et les universités, qui par nature devraient être des lieux paisibles et sécurisants, sont désormais le théâtre d’une violence quasi quotidienne, qui va du harcèlement au crime, en passant par le racket.

 

 

Malgré l’évidence du constat, certains idéologues continuent à dire que la société actuelle n’est pas plus violente qu’il y a quelques décennies, et que si elle semble l’être, c’est uniquement parce que les médias la mettent en exergue et l’utilisent pour alimenter leurs chroniques, sachant qu’elle est malheureusement un pôle d’intérêt plus ou moins morbide pour de nombreux lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et internautes. De mon point de vue, cette vision des choses est erronée et s’apparente au mieux à une forme d’angélisme, au pire à une forme de complaisance irresponsable.

 

Face à cette montée généralisée de la violence, beaucoup de personnes s’interrogent sur les causes de cette situation à la fois dramatique et préoccupante. Nombre de raisons consensuelles sont évoquées, tant par les “citoyens de base” que par les “élites” : chômage, misère sociale, sentiment de frustration, impression d’insécurité, échec scolaire, etc. Certes, ce sont là des facteurs générateurs de violence, mais je pense que sa cause majeure réside dans la violence elle-même, telle qu’elle est exaltée à la télévision, au cinéma, sur internet et à travers les jeux vidéo.

 

Certains psychologues prétendent que la violence qui s’exprime à travers les films et les jeux vidéo est utile, en ce sens qu’elle permettrait aux personnes qui les regardent ou les utilisent d’exprimer et d’exorciser la violence que tout être humain possède à l’état latent, leur évitant ainsi de passer à l’acte. En ce qui me concerne, il est évident que cette violence virtuelle ne fait qu’entretenir, développer et banaliser celle qui sévit dans la société, à tel point que certains crimes et délits s’inspirent de scènes vues sur le “petit” ou le “grand” écran. Prétendre qu’elle sert d’exutoire est un non-sens absolu.

 

Pour éradiquer la violence, il ne suffit pas de lutter contre les inégalités, les discriminations, les frustrations, les échecs, etc. Il faut également faire en sorte qu’elle ne soit plus aussi présente dans les films et autres supports audio et vidéo. Certes, nul n’est obligé de regarder ce genre de films ou de s’adonner à des jeux violents, mais dès lors qu’ils sont proposés au grand public, on doit bien se douter que des milliers, voire des millions de personnes (adultes, adolescents et enfants) le feront, avec tout ce qui en résulte de négatif pour eux-mêmes et la société en général.

 

Que faire pour que la violence soit moins présente à la télévision et au cinéma ? L’idéal serait que les programmateurs, les producteurs, les réalisateurs, les acteurs et autres personnes impliquées prennent conscience qu’ils contribuent à l’exalter et à la banaliser, et que chacun d’eux cesse de le faire à son niveau. Hélas, la violence est devenue un produit marketing qui profite financièrement à tous ceux qui la mettent en scène. Pour qu’elle disparaisse des écrans, il faut donc faire en sorte qu’elle soit moins “consommée”, notamment par les jeunes. Cela pose naturellement tout le problème de l’éducation.

 

Les choses étant ce qu’elles sont, force est de constater que la violence est devenue une culture qui s’étend désormais à tous les pays et tous les milieux sociaux. Fondée sur la loi du plus fort ou du plus puissant, elle prend des formes diverses et s’attaque aussi bien aux corps qu’aux esprits. Qu’elle soit physique ou psychologique, elle est plus que jamais une atteinte à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine. Tel un cancer, elle ronge le corps social et l’affaiblit, non sans provoquer des tensions et des réactions sécuritaires préjudiciables au « Vivre ensemble».

 

Pour mettre un terme à cette culture de la violence, il n’y a pas d’autre solution que de promouvoir une culture de la non-violence, ce à quoi les Rose-Croix se sont toujours consacrés depuis leur émergence au XVIIe siècle. Et quoi qu’on en dise, c’est avant tout aux parents de le faire. Certes, les enseignants doivent également se sentir concernés, mais leur rôle premier est d’instruire et non pas d’éduquer. Si l’on se décharge autant sur eux pour assumer l’éducation des enfants et des adolescents, c’est malheureusement parce que nombre de parents ont démissionné dans ce domaine ou n’ont plus les repères voulus.

 

Par définition, l’instruction consiste à transmettre des connaissances en vue de contribuer à la culture générale des enfants, puis à préparer les adolescents à entrer dans le monde professionnel. Quant à l’éducation, elle a pour but de leur inculquer des valeurs civiques et éthiques, pour ne pas dire morales, et à travers elles le respect que l’on doit manifester aux autres, que ce soit dans le cadre familial, dans le milieu scolaire, ou dans l’environnement social. Parmi ces valeurs, il y a notamment ces qualités que sont la patience, le courage, la tolérance, l’honnêteté, la générosité, et naturellement la non-violence.

 

Pour inculquer la non-violence à leurs enfants, la première chose à faire pour les parents consiste à leur donner l’exemple d’un comportement non-violent, tant au sein de la cellule familiale qu’à l’égard des personnes qu’ils côtoient ou rencontrent dans leur vie sociale. Cela suppose pour eux de se montrer aussi calmes et paisibles que possible au quotidien, et de s’évertuer à réagir tout aussi calmement et paisiblement en cas de provocation, voire même d’agression. Certes, cela nécessite, sinon une certaine maîtrise de soi, du moins la volonté de se maîtriser lorsque cela est nécessaire. Mais l’enjeu n’en vaut-il pas la peine ?

 

Donner l’exemple d’un comportement non-violent ne suffit pas pour éveiller les enfants à la non-violence. Il faut aussi que les parents, et les adultes en général, condamnent la violence sous toutes ses formes, y compris verbale et écrite, comme c’est le cas à travers les “réseaux sociaux”. Il faut également qu’ils ne la cautionnent pas. Compte tenu de ce que j’ai dit précédemment au sujet des films violents, cela implique qu’ils ne laissent pas leurs enfants les regarder, mais qu’eux-mêmes ne les regardent pas. Dans le même ordre d’idée, cela suppose qu’ils ne se livrent pas à des activités violentes, et dissuadent leurs enfants de le faire.

 

Puisque la violence est un vecteur de désagrégation sociale, et puisque la non-violence fait partie des vertus que l’éducation devrait inculquer, permettez-moi de rappeler les paroles de Platon, à l’aube du déclin de la civilisation grecque : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors, c’est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie. »

 

Comme c’était le cas pour les idées exprimées dans l’« Appel à la tolérance » lancé le 1er septembre 2010, toujours en ligne sur ce blog, celles que je viens de partager avec vous doivent sembler évidentes à la plupart d’entre vous. Néanmoins, si vous voulez les soutenir plus ouvertement, je vous propose d’inscrire vos nom et prénom à la suite de cet « Appel à la non-violence », et éventuellement la ville et le pays où vous résidez. Si vous connaissez des personnes susceptibles d’y adhérer, n’hésitez pas à le leur faire connaître. Comme vous l’aurez compris, le but de cet Appel est d’exprimer notre désir de contribuer individuellement et collectivement à l’avènement d’une culture de la non-violence, condition pour que la société s’apaise et se régénère, dans l’intérêt de tous et de chacun.

 

Avec mes meilleures pensées.

 

Fraternellement.

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

http://www.blog-rose-croix.fr/20110630appel-a-la-non-violence/

 

 

 

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 09:35

que la paix inonde la terre

 

Dès lors que les hommes ont pris conscience de la nécessité de vivre en sociétés organisées, ils ont généré diverses formes de gouvernement pour en assurer le fonctionnement. À ce jour, il apparaît que c’est à travers la démocratie que s’expriment le mieux les intérêts et les aspirations des individus en particulier, et des peuples en général. En effet, bien que ce système soit imparfait et comporte nombre de faiblesses, ce sont actuellement les sociétés démocratiques qui garantissent le mieux les droits de l’homme, tels qu’ils ont été définis dans la Déclaration universelle.

 


Mais si le respect des droits de chacun est le fondement de toute démocratie, toute démocratie qui n’encourage pas le respect des devoirs correspondants porte en elle les germes de la décadence et favorise l’émergence d’une dictature. Ainsi que l’histoire l’a montré, le bon fonctionnement d’une société dépend d’un juste équilibre entre les droits et les devoirs de tout individu. Lorsque cet équilibre en vient à être rompu, que ce soit d’ailleurs au niveau des gouvernants ou des gouvernés, les totalitarismes les plus extrêmes s’emparent de la situation et plongent les nations concernées dans le chaos et la barbarie.

 


À l’aube du XXIe siècle, nous constatons que dans nombre de pays où la démocratie est devenue un acquis de longue date, les droits des citoyens priment sur les devoirs qui leur incombent en tant qu’hommes, de sorte que l’équilibre est, sinon rompu entre les uns et les autres, du moins très menacé. Craignant que ce déséquilibre ne s’amplifie et n’aboutisse dans ces mêmes pays à une régression de la condition humaine, nous soumettons cette Déclaration des devoirs de l’homme à tous ceux et à toutes celles qui partagent notre inquiétude :

 


> Déclaration

 

 

Article 1 : Tout individu a le devoir de respecter sans prévention les droits de l’homme, tels qu’ils sont définis dans la Déclaration universelle.

 


Article 2 : Tout individu a le devoir de se respecter lui-même et de ne pas avilir son corps ou sa conscience par des comportements ou des pratiques mettant en cause sa dignité ou son intégrité.

 


Article 3 : Tout individu a le devoir de respecter autrui, sans distinction de race, de sexe, de religion, de classe sociale, de communauté ou de tout autre élément apparemment distinctif.

 


Article 4 : Tout individu a le devoir de respecter les lois du pays dans lequel il vit, étant entendu que ces lois doivent avoir pour fondement le respect de ses droits les plus légitimes.

 


Article 5 : Tout individu a le devoir de respecter les croyances religieuses et les opinions politiques d’autrui, dès lors qu’elles ne portent atteinte, ni à la personne humaine, ni à la société.

 


Article 6 : Tout individu a le devoir d’être bienveillant en pensée, en parole et en action, afin d’être un agent de paix sociale et un exemple pour les autres.

 


Article 7 : Tout individu en âge, en état ou en condition de travailler, a le devoir de le faire, que ce soit pour subvenir à ses besoins ou à ceux de sa famille, pour être utile à la société, pour s’épanouir sur le plan personnel, ou tout simplement pour ne pas sombrer dans l’oisiveté.

 


Article 8 : Tout individu ayant en charge l’éducation d’un enfant a le devoir de lui inculquer le courage, la tolérance, la non-violence, la générosité et, d’une manière générale, les vertus qui feront de lui un adulte respectable et responsable.

 


Article 9 : Tout individu a le devoir de porter assistance à quiconque est en danger, soit en intervenant directement, soit en faisant le nécessaire pour que les personnes habilitées à intervenir le fassent.

 


Article 10 : Tout individu a le devoir de considérer l’humanité entière comme sa famille, et de se comporter en toute circonstance et en tout lieu comme un citoyen du monde, faisant ainsi de l’humanisme le fondement de son comportement et de sa philosophie.

 


Article 11 : Tout individu a le devoir de respecter les biens d’autrui, qu’ils soient privés ou publics, individuels ou collectifs.

 


Article 12 : Tout individu a le devoir de respecter la vie humaine et de la considérer comme le bien le plus précieux qui soit en ce monde.

 


Article 13 : Tout individu a le devoir de respecter la nature et de la préserver, afin que les générations présentes et futures puissent en bénéficier sur tous les plans et voir en elle un patrimoine universel.

 


Article 14 : Tout individu a le devoir de respecter les animaux et de les considérer véritablement comme des êtres, non seulement vivants, mais également conscients et sensibles.

 


> Épilogue

Si tous les individus s’acquittaient de ces devoirs fondamentaux, il resterait peu de droits à revendiquer, car chacun bénéficierait du respect qui lui est dû et pourrait vivre heureux dans la société. C’est pourquoi toute démocratie ne doit pas se limiter à promouvoir un «État de droits», auquel cas l’équilibre évoqué dans le Prologue ne peut être maintenu. Il est impératif également qu’elle prône un «État de devoirs», afin que tout citoyen exprime dans son comportement ce que l’homme a de meilleur en lui. Ce n’est qu’en s’appuyant sur ces deux piliers que la civilisation pourra assumer pleinement son statut d’humanité.

 

http://www.rose-croix.org/Documents/declaration_rosicrucienne.html

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 09:47

Charte des citoyens du monde

 

Publiée en date du 8 janvier 2015, cette charte, placée sous l’égide de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, est une invitation à penser, parler et agir en tant que citoyens du monde, au-delà de toute idéologie politique.

 

 

Si vous souhaitez y souscrire, il vous suffit d’inscrire vos nom et prénom dans la rubrique concernée et, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, la ville et le pays où vous résidez. Le nécessaire sera fait pour que vous figuriez sur la liste.

 

 

Naturellement, vous pouvez proposer à des personnes de votre connaissance de souscrire également à cette charte.

 

 

> S’inscrire

 

 

À l’aube du XXIe siècle, la Terre s’apparente désormais à un seul pays, en ce sens que les moyens de transport et de communication permettent à ses habitants de se rencontrer et d’échanger au-delà des distances qui les séparent. En quelques heures d’avion, ils peuvent désormais se rendre à l’autre bout du monde. Grâce à Internet, il leur est possible d’entrer en contact avec des personnes résidant aux antipodes. Les frontières géographiques sont devenues plus virtuelles que réelles, de sorte que la notion de citoyens du monde n’est plus une vue de l’esprit, mais un état de fait. À cela s’ajoute un accroissement des métissages ethniques et religieux sur l’ensemble de la planète.

 

 

Que l’on y soit favorable ou non, la mondialisation va dans le sens de l’Histoire. Depuis leur apparition sur Terre, les êtres humains ont toujours cherché à étendre leur champ d’action et à connaître de nouveaux horizons : d’une tribu à l’autre ; d’un village à l’autre ; d’une ville à l’autre ; d’une région à l’autre ; d’un pays à l’autre ; d’un continent à l’autre. C’est là un processus naturel qu’il est impossible de réfréner, car il s’inscrit dans l’évolution de l’humanité. Au-delà des apparences, il est un vecteur de rapprochement entre les peuples, et donc de paix. Plutôt que de le craindre, il est préférable de l’accompagner et de faire en sorte qu’il contribue au bien-être d’un nombre croissant d’individus.

 

 

Sous l’effet de la crise politique, économique et sociale que traversent nombre de pays, nous constatons une tendance à l’individualisme, au communautarisme et au nationalisme. C’est là une attitude “instinctive” que l’on peut comprendre, mais qui, au mieux, ne résoudra qu’à court terme les problèmes et les difficultés que rencontrent les individus, les communautés et les nations concernés. Étant donné que cette crise est mondiale, elle doit être surmontée d’une manière globale, c’est-à-dire en privilégiant l’intérêt de tous les citoyens du monde. Cela suppose que chacun, tant parmi les gouvernants que les gouvernés, pense, non pas en tant qu’habitant de tel ou tel pays, mais en tant que membre de la Fraternité humaine.

 

 

Si vous partagez ce point de vue, nous vous invitons à souscrire à cette charte, étant entendu qu’elle n’a aucun caractère politique. Son but est simplement de mettre en évidence des attitudes, des comportements, des valeurs et des idéaux qui, selon nous, favorisent les bonnes relations entre tous les êtres humains. Nous pensons en effet qu’être citoyen du monde, c’est :

 

Se sentir concerné par le bien-être de tous les peuples et de toutes les nations ;

Considérer comme une évidence qu’aucune ethnie, aucune race, aucune nationalité, aucune communauté n’est supérieure à une autre ;

Partir du principe que les destins de tous les pays et de tous les citoyens du monde sont intimement liés ;

Se réjouir des moments heureux que les autres nations peuvent connaître, et compatir aux épreuves qu’il leur arrive de traverser ;

 

 

Comprendre et admettre que le pays où l’on naît n’est pas nécessairement celui où l’on doit vivre par la suite ;

Encourager la coopération, l’entraide et la fraternité entre les peuples et les nations ;

Ne pas monopoliser les ressources naturelles qui se trouvent dans son pays, et ne pas convoiter celles qui existent dans les autres ;

Considérer la mondialisation, non pas comme un danger ou une menace, mais comme une opportunité de progrès économique et social pour tous les pays ;

Ne pas chercher à imposer aux autres ses idées politiques ou ses croyances religieuses, mais en faire un objet d’échange et un vecteur de tolérance ;

Voir en tout être humain une extension de soi-même, et dans l’humanité une seule et même famille d’âmes ;

Se faire un devoir de respecter la nature et de la préserver pour les générations futures.

> Charte des citoyens du monde-web (PDF)

 

8 janvier 2015

 

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/charte-des-citoyens-du-monde/

 


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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 04:59

Hymne à la fraternité

 

 

 

On n’habite pas tous dans le même pays

On n’est pas tous nés au même endroit

On n’a pas tous le même mode de vie

On ne dépend pas tous des mêmes lois

 

 

On n’a pas tous la même couleur de peau

On ne vit pas tous sous le même drapeau

On n’a pas tous la même hérédité

On n’a pas tous la même nationalité

 

 

On n’a pas tous la même apparence

On ne parle pas tous le même langage

On n’a pas tous la même intelligence

On n’a pas tous le même âge

 

 

On n’a pas tous le même passé

On n’a pas tous les mêmes projets

On n’a pas tous les mêmes souvenirs

On n’a pas tous le même avenir

 

 

On ne suit pas tous la même religion

On n’a pas tous les mêmes idées politiques

On n’a pas tous les mêmes passions

On n’aime pas tous la même musique

 

 

On n’a pas tous les mêmes connaissances

On n’a pas tous les mêmes compétences

On ne possède pas tous les mêmes dons

On ne pense pas tous de la même façon

 

 

On n’a pas tous les mêmes croyances

On ne défend pas tous les mêmes causes

On n’a pas tous les mêmes espérances

On ne rêve pas tous des mêmes choses

 

 

On n’a pas tous les mêmes états d’âme

On ne brûle pas tous de la même flamme

On n’a pas tous les mêmes élans du cœur

On n’a pas tous la même idée du bonheur

 

 

 

Mais

On est tous des enfants de la Terre

On est tous des cellules de l’humanité

On est tous des citoyens du monde

On est tous en quête de Lumière

On a tous besoin de fraternité

On aspire tous à la paix profonde

 

 

Alors

Faisons-nous troubadours

Et laissons triompher l’amour

 

 

 

Serge Toussaint

Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

 

 

 

 

http://www.blog-rose-croix.fr/hymne-a-la-fraternite/

 

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